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15/04/2007

rencontres du troisième type...

Nouveau voyage à Lyon. Départ par le premier train, toujours. Il faut se lever à 4h30 du matin, c'est dur... A la gare de Lyon, nous avons quelques minutes devant nous. Jeremy en profite pour aller voir la projection du record de vitesse sur rail et moi, je fais des tours avec Arthur. Et là, qui je vois? Jean Reno. Si si je vous le jure, Jean Reno. Et il est grand, Jean Reno, et il se tient droit comme un i. Pantalon coupe droite impeccable, lunettes de soleil, visage fermé. Et puis il disparaît dans le grand café de la gare. Bon, bien sure, je ne me suis pas jetée sur lui comme une groupie. Personne ne semblait l'avoir remarqué et il préférait sûrement ça. Plus loin, sur les quais, nous voyons d'autres visages connus mais impossible de remettre des noms dessus. Un homme aux cheveux hirsutes et blancs, un peu gros, un réalisateur peut-être... Ils prennent le train pour Lyon eux aussi.
Dans le train nous prenons place à coté d'une famille. Une mère et ses trois enfants. Nous comprenons bien vite qu'ils sont la représentation parfaite de la famille bourgeoise classique. Le vouvoiement est de mise et s'est vraiment étrange à entendre. L'aînée, un peu rebelle, tient poliment mais effrontément tête à sa mère. La plus jeune, calme et effacée, petit serre-tête dans les cheveux, sourit lorsque qu'un hoquet m'échappe; le garçon avec sa mèche sage sur le front, est poli et obéissant. La mère est plus que discrète, paroles et regards bas. Ils entament une partie de petit bac. Nous leur soufflons les réponses.
A l'hôpital les rendez-vous se passent bien. Il y a une nette amélioration, nous reverrons le spécialiste dans 3 mois mais il nous faudra sûrement revenir avant pour refaire un casque. Pour l'heure, nous repartons avec un casque réajusté. Arthur est fatigué du voyage et de l'attente dans la petite salle surchauffée. Il prend peur lorsque le prothésiste ouvre son mètre ruban et pleure ensuite pendant tous les réglages.

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