

Sur la plage, on croise toutes sortes de gens, de tout âge et de tout horizon...c'est marrant, c'est comme un petit échantillon du monde. Il y a ces trois parfaits adolescents, installés sur les hauteurs de la plage. Ils usent de leur organe vocal fraîchement mué pour beugler des injures au vent et rient niaisement de leur supposée audace. Il y a trois vielles dames aux cheveux blancs qui promènent leur petits chiens, sacs aux dos et cannes à la main. Il y a les enfants de l'école de surf qui, dans leurs brassards oranges, pénètrent vaillamment dans l'eau par groupe de 10 ou 15. Il y a les surfeurs aussi, les purs et durs, qui attendent nonchalamment sur leur planche, LA vague qui les fera décoller. Il y a encore ce couple de quinquagénaire qui se promène main dans la main, les yeux tournés vers l'horizon. Et puis il y a moi, et Arthur. Lui, dormant paisiblement dans sa poussette et moi, assise là, le dos contre les rochers, les mains dans le sable et les yeux plongés dans l'océan...
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