Voilà après 6 mois et demi de grâce où les nausées n'avaient pas leur
place, où régnait la plénitude et la vitalité, me voilà mise au repos.
Notre petit homme, comme le digne fils de son père, manifeste son
impatience à voir le jour et de sa petite tête dure tente d'enfoncer une
porte qu'il n'est pourtant pas prévu d'ouvrir avant longtemps. Pour
garder le petit empressé au chaud, me voilà contrainte de m'allonger
régulièrement et d'éviter tout exercice. Telle une baleine échouée, je
gise donc une bonne partie de mes journée étendue sur mon lit ou étalée
sur le canapé avec, à portée de main, une bouteille d'eau pour éviter la
déshydratation et une pile de livres pour rêver au vaste océan où je ne
peux que trop rarement glisser les nageoires.
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